30 août 2008
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16:43
Les parents d'Edith ont souhaité vous raconter les moments privilégiés qu'ils ont partagé avec Edith, Alexandre et la caravane!
Bonjour à tous,
Nous sommes les parents d’Edith. Nous revenons de Bavière où nous avons passé quelques jours avec eux et allons essayer de vous faire partager quelques uns de nos moments privilégiés.
Tout d’abord, ils vont très bien. Nous pensions les trouver amaigris, fatigués, voir même harassés après une si longue marche! Que nenni, ils sont en pleine forme et toujours prêts à continuer! Et pourtant leur quotidien n’est pas de tout repos…
Premièrement le lever : aux environs de 7H30, le temps de tout ranger dans les cantines respectives à chaque usage (chaque cantine contient son contenu bien spécifique: le linge, le matériel de bourrellerie, et les outils de ferrage, la nourriture, le matériel de camping et ustensiles de cuisine etc…), plier la tente, alimenter les mules, les brosser (elles adorent se rouler dans la boue), les harnacher pour les unes, les seller pour les 2 autres ; il est bientôt 10 heures et ils peuvent enfin se mettre en route.
Edith, qui a préparé son itinéraire (voir photo), ne lève pas les yeux de sa carte tant les infos portées dessus sont hasardeuses et les chemins quelquefois erronés. Au fil du temps et des régions traversées, elle est devenue une pro de la déduction cartographique et arrive à déjouer les petits pièges non répertoriés : un passage trop étroit, un pont trop fragile, des escaliers, comme cela nous est arrivé le 2°jour.
Face à ces obstacles, c’est Alex qui prend les décisions : continuer ou rebrousser chemin, se tailler un autre chemin dans la forêt, mener les mules sur une pente raide et glissante, traverser un petit cours d’eau etc…C’est l’homme des situations périlleuses.
Quelque fois c’est chaud, même très chaud ! Croyez nous sur parole!
Puis l’heure du déjeuner : qui varie d’un jour à l’autre comme vous pouvez bien vous en douter à 13H, 14H sûrement plus quelque fois, l’occasion d’une petite pause bien méritée. Sous l’écrasante chaleur, priorité aux mules, un coin d’ombre et un petit espace pour brouter car elles sont gourmandes ces coquines ; et après une heure ou deux de détente, on recharge les 70 kilos à porter par mule et une nouvelle marche « surprise » s’annonce.
La fin de la journée se corse par la recherche d’un lieu d’accueil pour la nuit : essuyer quelques refus jusqu’à trouver les bons hôtes, l’occasion d’un échange de relations chaleureuses, parfois intriguées, voire encore septiques, répondre toujours à des tas de questions et en anglais de surcroît ; voilà le lot d’impondérables de chaque soir.
Vient enfin le montage de la tente, l’heure de la préparation du dîner, suivi de la mise au point de l’itinéraire du lendemain pour Edith, du bien être des mules, de l’inspection générale et du débardage pour Alex.
Vire tourne, il est environ 22H! ET EN FIN! ENFIN! UNE BONNE NUIT!
du 6 au 10 août 2008
Martine et Serge
Bonjour à tous,
Nous sommes les parents d’Edith. Nous revenons de Bavière où nous avons passé quelques jours avec eux et allons essayer de vous faire partager quelques uns de nos moments privilégiés.
Tout d’abord, ils vont très bien. Nous pensions les trouver amaigris, fatigués, voir même harassés après une si longue marche! Que nenni, ils sont en pleine forme et toujours prêts à continuer! Et pourtant leur quotidien n’est pas de tout repos…
Premièrement le lever : aux environs de 7H30, le temps de tout ranger dans les cantines respectives à chaque usage (chaque cantine contient son contenu bien spécifique: le linge, le matériel de bourrellerie, et les outils de ferrage, la nourriture, le matériel de camping et ustensiles de cuisine etc…), plier la tente, alimenter les mules, les brosser (elles adorent se rouler dans la boue), les harnacher pour les unes, les seller pour les 2 autres ; il est bientôt 10 heures et ils peuvent enfin se mettre en route.
Edith, qui a préparé son itinéraire (voir photo), ne lève pas les yeux de sa carte tant les infos portées dessus sont hasardeuses et les chemins quelquefois erronés. Au fil du temps et des régions traversées, elle est devenue une pro de la déduction cartographique et arrive à déjouer les petits pièges non répertoriés : un passage trop étroit, un pont trop fragile, des escaliers, comme cela nous est arrivé le 2°jour.
Face à ces obstacles, c’est Alex qui prend les décisions : continuer ou rebrousser chemin, se tailler un autre chemin dans la forêt, mener les mules sur une pente raide et glissante, traverser un petit cours d’eau etc…C’est l’homme des situations périlleuses.
Quelque fois c’est chaud, même très chaud ! Croyez nous sur parole!
Puis l’heure du déjeuner : qui varie d’un jour à l’autre comme vous pouvez bien vous en douter à 13H, 14H sûrement plus quelque fois, l’occasion d’une petite pause bien méritée. Sous l’écrasante chaleur, priorité aux mules, un coin d’ombre et un petit espace pour brouter car elles sont gourmandes ces coquines ; et après une heure ou deux de détente, on recharge les 70 kilos à porter par mule et une nouvelle marche « surprise » s’annonce.
La fin de la journée se corse par la recherche d’un lieu d’accueil pour la nuit : essuyer quelques refus jusqu’à trouver les bons hôtes, l’occasion d’un échange de relations chaleureuses, parfois intriguées, voire encore septiques, répondre toujours à des tas de questions et en anglais de surcroît ; voilà le lot d’impondérables de chaque soir.
Vient enfin le montage de la tente, l’heure de la préparation du dîner, suivi de la mise au point de l’itinéraire du lendemain pour Edith, du bien être des mules, de l’inspection générale et du débardage pour Alex.
Vire tourne, il est environ 22H! ET EN FIN! ENFIN! UNE BONNE NUIT!
du 6 au 10 août 2008
Martine et Serge